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Perspectives Analytique et information

Q et R : Saba Shariff de Symcor se penche sur la mise en œuvre du système bancaire ouvert au Canada

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Symcor 01 décembre 2021
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Lors d'une conversation au cours de l’Open Banking Expo, Saba Shariff, chef du développement des nouveaux produits et de la stratégie d'entreprise chez Symcor, a fait part de son point de vue sur les principales étapes qu'il faudra franchir au cours des six prochains mois pour faire progresser les finances axées sur les consommateurs au Canada.

Q1. Expliquez ce que vous faites en moins de 50 mots. 

Je dirige les équipes de développement de nouveaux produits et la stratégie d'entreprise chez Symcor. Mon équipe et moi-même contribuons à définir l'orientation stratégique de l'entreprise et collaborons avec les parties prenantes internes et externes pour lancer et commercialiser nos produits et services les plus récents.

Q2. Où se situe votre entreprise dans l'écosystème bancaire ouvert?

Nous sommes un fournisseur de services de premier plan qui permet des échanges de données sécurisés au sein d'un certain nombre d'organisations interentreprises, lesquels englobent les services financiers, les télécommunications et les services publics. Dans chacune de ces interactions, il y a tout à gagner à rendre les processus et les engagements plus efficaces et performants par le biais d'une organisation comme Symcor, fournisseur de confiance au service de certaines des plus grandes sociétés canadiennes depuis 25 ans. Considérez-nous comme un fournisseur de services pour ceux qui créent les données et ceux qui les exploitent.

Q3. Le récent rapport du comité consultatif du gouvernement va-t-il assez loin selon vous ? (Veuillez expliquer votre réponse.)

À certains égards, on pourrait dire que le rapport était ambitieux dans son champ d'application, car il tentait de s'appuyer sur les leçons apprises par d'autres juridictions, que ce soit en termes de types de comptes à considérer, de portée des données envisagées dans un premier temps ou de discussions relatives aux normes techniques. Je crois qu'il est utile de tirer des leçons des autres et je comprends donc leur raisonnement

Cependant, j'ai le sentiment que nous avons entamé la discussion avec un plan peut-être un peu trop "concocté", qui se concentrait plutôt sur la question de savoir si le plan était bon ou mauvais, au lieu de partir de l'énoncé du problème fondamental et d'élaborer à partir de là.

Cela dit, les consultations ont clairement montré qu'il existe des points d'accord entre les différents types de membres du secteur, ce qui est très positif. Ç'aurait été formidable de trouver un terrain d'entente pour aller de l'avant, et de pouvoir décomposer la "mise en œuvre" en petits éléments tangibles, ce qui aurait pu rendre les participants plus réceptifs.

Q4. Quels sont les défis à relever avant que le Canada puisse mettre en œuvre le système bancaire ouvert (finance dirigée par le consommateur)?

L'un de ces défis consisterait à clarifier les droits relatifs aux données. Je suis partisane de l'idée de se concentrer sur la résolution de problèmes spécifiques. Je pense qu'il est utile de commencer par les droits des clients en matière de données, la protection des données et les obligations relatives à la sécurité.

Il existe également des exigences juridictionnelles uniques liées aux services financiers et à la protection de la vie privée dont le rapport devait tenir compte, tant au niveau fédéral que provincial.

Q5. À votre avis, l'échéance de 2023 pour la mise en œuvre du système bancaire ouvert est-elle réalisable? Dans ce cas, que doit-il se passer au cours des six prochains mois pour atteindre cet objectif?

Je crois fermement qu'il faut commencer par de petites victoires bien ciblées pour gagner du terrain, apprendre et évoluer puis progresser à partir de là. Pour faire avancer les finances axées sur les consommateurs au Canada, c'est l'approche que nous devrons adopter. Cela signifie qu'au cours des six prochains mois, il faudra s'entendre sur la portée des données à partager et sur les accords fondamentaux concernant la responsabilité, la sécurité et la protection des données. Cela peut sembler ambitieux, mais nous ne partons pas de zéro. Grâce aux consultations et au dialogue permanent au sein du secteur, chacun de ces sujets a progressé depuis l'année dernière.

Q 6. Pouvez-vous nous faire part des lancements récents ou à venir de produits de l'entreprise Symcor?

Comme je l'ai mentionné, Symcor fournit des échanges de données sécurisés dans divers secteurs. Nous en avons récemment lancé un dans le cadre de notre activité de détection des fraudes, qui met en évidence la valeur que nous apportons au marché interentreprises.

Il s'agit d'une API (interface de programmation) en temps réel qui prend en charge la validation de l'état des comptes et des fonds afin de réduire la probabilité d'une fraude au dépôt de chèques et d'améliorer l'expérience client. C'est un exemple des avantages qu'un service public peut apporter lorsque plusieurs organisations sont concernées et que des moyens centralisés peuvent apporter de la valeur à l'ensemble de l'écosystème.